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Quand la musique donne

Je suis en train de traduire un article passionnant de David Denborough : « L’écriture de chansons communautaires et les pratiques narratives ».

Je fais une pause en allant faire des courses, et j’en profite pour jeter un coup d’oeil au dernier numéro de la revue mensuelle « Management » dans laquelle Pierre écrit ses billets acidulés sous la rubrique « Conseils d’un vieux guerrier ».

Je fais comme d’habitude en prenant une photo de la page concernée pour la lire tranquillement chez moi. Et là, je découvre qu’il fait ses adieux au lecteur pour rejoindre une compagne « fidèle, patiente et loyale », la musique !

C’est l’occasion pour moi de remercier Pierre qui, en 2017, a décidé de me confier l’atelier n°6 – documentation poétique – un défi pour plein de raisons !

Il m’a fallu du temps pour prendre la succession (?) et pas mal d’interrogations pour enseigner la poésie et la musicalité dans les pratiques narratives.

Et un jour, j’ai eu le déclic. C’était le 27 octobre 2019, le jour de mes 50 ans, j’ai décidé de faire officiellement entrer la musique dans ma vie. Pierre attend depuis 50 ans de la rejoindre, moi je l’accueille dans ma vie à l’âge de 50 ans, d’abord avec un harmonica, puis depuis quelques mois avec un ukulele. J’espère avec impatience pouvoir connecter mon apprentissage de la musique à travers ces instruments aux pratiques narratives.

Un jeune troubadour ?Je me souviendrai toute ma vie de cette interprétation de la « Chanson des Survivants » par Pierre lors de l’atelier documentation poétique (à l’époque c’était un atelier approfondissement, comme la déconstruction) du 15 avril 2014.  Déjà à l’époque, il nous parlait des « Narrative Songs » inventées par David Denborough, et du voyage qu’il avait fait en 2010 avec David et Cheryl White au Rwanda dans le cadre de l’association Ibuka (Souviens-toi).

Un jour peut-être, je pourrais dire « I’m a narrative song writer ».

Pierre, un jour peut-être, on la fera cette masterclass « Le pouvoir des chansons ». Il suffira de trouver des praticiens narratifs qui acceptent de venir avec leurs instruments. Il suffira de trouver des praticiens narratifs un peu rêveurs, un peu fous, avec un « tropisme mélodique ». Il suffira d’un signe ?

P.S. : j’écris cet article en écoutant l’album « The Piper at the Gates of Dawn » [pɪŋk flɔɪd].

Published inBlogNarrative

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